Etude « Données Néonatales après congélation lente ou vitrification embryonnaire, état des lieux en France » validée par l’Agence de la Biomédecine
Le recours à la congélation embryonnaire en FIV est de plus en plus fréquent, avec un pourcentage croissant d’enfants nés issus d’embryons congelés. La question d’un éventuel impact des procédés de congélation/décongélation sur la santé des enfants se pose, d’autant que les techniques de congélation ont évolué avec l’introduction de la vitrification. Si les données disponibles sont globalement rassurantes, mettant même en évidence des issues périnatales meilleures pour les risques d’hypotrophie et de prématurité, elles soulignent également un sur-risque de macrosomie foetale, pour l’instant mal expliqué.
L’objectif principal de cette étude est de comparer le taux de macrosomie foetale après vitrification, congélation lente et transfert frais. Les objectifs secondaires sont de comparer vitrification à congélation lente et transfert frais en termes de résultats biologiques et cliniques, et selon les stades de congélation, milieux et supports de vitrification, protocoles de préparation endométriale.
Cette étude épidémiologique multicentrique sur données analysera de façon rétrospective les fiches cliniques individuelles standardisées du registre national des FIV de 4 années (2014-2017). Un complément de recueil de données sera réalisé auprès des centres pour les différents milieux, les supports et les préparations endométriales utilisés. Les analyses statistiques seront réalisées après ajustement sur les caractéristiques des couples et des tentatives.